
Le parti socialiste veut panser ses plaies. La hutte verte veut se reconstruire. Et l’on demande aux enfants égarés de regagner la case du père. Si quelques frondeurs ont déjà jeté les armes et sont rentrés dans les rangs, comme le maire de la Patte d’Oie, Banda Diop, pourtant considéré comme un proche de Khalifa Sall, d’autres se montrent plus récalcitrants. Le maire de la Médina, Bamba Fall, exige un retour de Khalifa en tant que leader du parti à Dakar. D’autres proches de l’ex-maire de Dakar campent sur leur position et demandent au premier parti du Sénégal de « sortir de la soumission de Benno Bokk Yakaar ».
Et même si Macky Sall devra poser les premiers jalons en libérant Khalifa Sall, voire l’amnistier, le Secrétaire général du Ps devra arrêter de s’accrocher au wagon de la coalition présidentielle et assumer sa vocation d’aller à la conquête du pouvoir.
Une position qui semble être celle de Aïssata Tall Sall qui a récemment déclaré, « je n’ai pas de problème avec Ousmane Tanor Dieng. Je n’ai pas accepté que le parti socialiste n’ait pas de candidat à la dernière élection présidentielle ».
Et même si la présidente du mouvement Osez l’Avenir a rejoint Benno Bokk Yakaar, un retour au parti socialiste sans garantie de la prise en compte de la préoccupation qui avait motivé son départ, serait un reniement de plus pour celle qui est déjà accusée d’avoir trahi Khalifa Sall avec qui elle avait engagé la bataille.
Surtout que, à l’issue de la réunion de son bureau politique de samedi dernier, le Ps a encore fait dans le clair-obscur sur la question, remisant la question à plus tard. Contrairement à l’AFP qui a déjà affirmé sa volonté de présenter un candidat à l’élection de 2024, par la voix du Directeur de cabinet de Moustapha Niasse, Mouhamed Seck. Quitte à susciter des attaques venant de la mouvance présidentielle, certains responsables demandant à l’AFP de quitter la coalition présidentielle.
Dans tous les cas, la fuite en avant du Parti socialiste devra forcément s’arrêter. Ousmane Tanor Dieng devra dire si les Verts auront un candidat ou non aux prochaines joutes présidentielles. Un courage politique qui s’impose, au risque de voir le fossé se creuser davantage.
Bachir Seck
Et même si Macky Sall devra poser les premiers jalons en libérant Khalifa Sall, voire l’amnistier, le Secrétaire général du Ps devra arrêter de s’accrocher au wagon de la coalition présidentielle et assumer sa vocation d’aller à la conquête du pouvoir.
Une position qui semble être celle de Aïssata Tall Sall qui a récemment déclaré, « je n’ai pas de problème avec Ousmane Tanor Dieng. Je n’ai pas accepté que le parti socialiste n’ait pas de candidat à la dernière élection présidentielle ».
Et même si la présidente du mouvement Osez l’Avenir a rejoint Benno Bokk Yakaar, un retour au parti socialiste sans garantie de la prise en compte de la préoccupation qui avait motivé son départ, serait un reniement de plus pour celle qui est déjà accusée d’avoir trahi Khalifa Sall avec qui elle avait engagé la bataille.
Surtout que, à l’issue de la réunion de son bureau politique de samedi dernier, le Ps a encore fait dans le clair-obscur sur la question, remisant la question à plus tard. Contrairement à l’AFP qui a déjà affirmé sa volonté de présenter un candidat à l’élection de 2024, par la voix du Directeur de cabinet de Moustapha Niasse, Mouhamed Seck. Quitte à susciter des attaques venant de la mouvance présidentielle, certains responsables demandant à l’AFP de quitter la coalition présidentielle.
Dans tous les cas, la fuite en avant du Parti socialiste devra forcément s’arrêter. Ousmane Tanor Dieng devra dire si les Verts auront un candidat ou non aux prochaines joutes présidentielles. Un courage politique qui s’impose, au risque de voir le fossé se creuser davantage.
Bachir Seck
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