
Le Président Macky Sall ne laisse pas aux institutions sénégalaises, le temps de produire un rendement optimal et ce nouveau quinquennat s’amorce dans "la confusion des réformes qui reconfigurent un Exécutif déjà fort et érodent des pouvoirs législatif et judiciaire presque flasques". C’est l’avis de l’analyste Babacar Justin Ndiaye.
« Au Sénégal, pousse et croît le « syndrome Macky Sall ». De prime abord, moins affreux et moins effrayant, mais aussi pernicieux et pervers pour la démocratie que le « syndrome Nkurunziza ». Le Président Sall ne laisse pas aux institutions, le temps de produire un rendement optimal qui correspond à la durée indispensable pour mieux les évaluer. Même le référendum au coût exorbitant (2016), n’a pas stoppé la boulimie des modifications illustrées par la Loi sur le parrainage et la suppression (soudainement décidée) de la Primature. », a analysé Babacar Justin Ndiaye dans une tribune salée publiée sur Dakaractu.
Avant de constater que « le septennat écoulé a connu une pollution judiciaire sans précédent (traque des biens mal acquis, emprisonnement de Khalifa Sall) dans l’Histoire politique du Sénégal indépendant. Ici, c’est l’arme de la réforme qui ouvre des chantiers institutionnels jamais achevés ».
E que c’est donc logique que « le quinquennat s’amorce dans la confusion des réformes qui reconfigurent un Exécutif déjà fort et érodent des pouvoirs législatif et judiciaire presque flasques. L’exercice donne le tournis aux Sénégalais plus friands de richesses matérielles que de réformes institutionnelles ».
Massène DIOP leral.net
« Au Sénégal, pousse et croît le « syndrome Macky Sall ». De prime abord, moins affreux et moins effrayant, mais aussi pernicieux et pervers pour la démocratie que le « syndrome Nkurunziza ». Le Président Sall ne laisse pas aux institutions, le temps de produire un rendement optimal qui correspond à la durée indispensable pour mieux les évaluer. Même le référendum au coût exorbitant (2016), n’a pas stoppé la boulimie des modifications illustrées par la Loi sur le parrainage et la suppression (soudainement décidée) de la Primature. », a analysé Babacar Justin Ndiaye dans une tribune salée publiée sur Dakaractu.
Avant de constater que « le septennat écoulé a connu une pollution judiciaire sans précédent (traque des biens mal acquis, emprisonnement de Khalifa Sall) dans l’Histoire politique du Sénégal indépendant. Ici, c’est l’arme de la réforme qui ouvre des chantiers institutionnels jamais achevés ».
E que c’est donc logique que « le quinquennat s’amorce dans la confusion des réformes qui reconfigurent un Exécutif déjà fort et érodent des pouvoirs législatif et judiciaire presque flasques. L’exercice donne le tournis aux Sénégalais plus friands de richesses matérielles que de réformes institutionnelles ».
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