
Aujourd’hui, au Sénégal, il est à la fois triste et révoltant de constater au quotidien que le régime de terreur du chef de clan, Macky Sall, poursuit inlassablement sa politique de restriction monstrueuse de nos droits et libertés. L’arrestation de notre compatriote, le président de l’Ong Horizons sans Frontières, monsieur Boubacar Sèye, constitue un exemple édifiant d’un régime aux abois qui ne tolère plus ou n’accepte plus que des voix se lèvent au grand jour pour s’interroger voire questionner sur la gestion du bien public.
En quoi le simple fait de poser des questions sur la manière dont sont gérés et/ou utilisés les fonds de l’Union Européenne destinés à la lutte contre l’immigration clandestine, peut-il être assimilé à une volonté de porter atteinte à l’honorabilité de l’Etat du Sénégal ? Au juste, est-ce un délit, aujourd’hui à Ndoumbélane, d’interpeller nos autorités publiques sur la question migratoire lorsqu’on sait que des milliers de nos concitoyens ont perdu la vie en essayant de fuir ce pays de trous à rats ?
S’il ne nous est plus permis de donner notre opinion sur la marche du pays, que le chef de clan Macky Sall nous le dise ou qu’il ait tout simplement le courage de légiférer sur cette question, à partir du moment où il détient à ce jour tous les pouvoirs et agit au quotidien en dictateur. Même par effronterie, si cette idée périlleuse pour son régime liberticide venait à être matérialisée en procédant à l’arrestation de toutes les personnes qui dénoncent les scandales et le pillage de nos ressources publiques, le chef de clan Macky Sall n’arrivera jamais à éteindre le flambeau de la liberté, notre droit non négociable de critiquer en toute objectivité sa politique. Que reproche-t-on à notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye ? Exprimer le fond de sa pensée en touchant du doigt là où ça fait très mal et qui au demeurant, continue de hanter le sommeil de nos gouvernants : les milliers de morts ensevelis sous les eaux depuis 2005.
Pourtant, il n’est pas le premier à soulever la question de l’utilisation des fonds européens contre l’immigration clandestine et de leur impact réel sur le sort des personnes et /ou des zones de départ des migrants. Et, ce n’est pas un secret de polichinelle. Le seul tort de notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye, aux yeux de la justice politicienne du chef de clan Macky Sall, est d’avoir eu l’outrecuidance de porter cette question sur la place publique et en le rendant accessible au citoyen lambda en utilisant le Wolof comme vecteur de communication.
L’arrestation de notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye m’a fortement indigné et m’a poussé à essayer de trouver des réponses ou une ébauche de réponses à ses interrogations légitimes, et qui, malheureusement énervent Macky Sall, au point qu’il actionne ses justiciers en vue de le réduire au silence. Sur ce, je vous livre le résultat de mes recherches, qui sont pourtant à portée de main (il suffit juste d’un clic : sn.boell.org / Une avalanche de financements pour des résultats mitigé…….), et que toute proportion gardée, peuvent nous permettre d’avoir une vue sur les importants flux financiers que nos partenaires au développement et principalement l’Union Européenne ont mis sur la table de 2005 à 2019 pour la lutte contre l’immigration clandestine. Au bas mot, ces flux financiers sont de l’ordre de 193 700 000 EUROS / 126 440 634 936, 75 Francs CFA.
Mieux, le rapport de l’étude - bilan sur les projets et programmes migratoires au Sénégal de 2005 à 2019, plafonne les fonds européens destinés à la lutte contre l’immigration clandestine à hauteur de 200 milliards de Francs CFA / environ 305 millions d’Euros. Cette étude a été commandée par la Fondation HEINRICH BOLL DU SÉNÉGAL. En tout état de cause, les deux régimes siamois du PDS et l’APR en matière de scandales nous doivent des explications en bonne et due forme.
Au lieu de gesticuler ou de bander les muscles en poursuivant une chasse aux sorcières à l’encontre de citoyens sénégalais qui ne font que s’interroger sur les fonds octroyés par nos partenaires au développement, dites - nous où sont passés tout simplement cette manne financière ? Nos concitoyens ont le droit de savoir à partir du moment où et ce malgré l’appui financier de l’UE, nos jeunes continuent de plus belle à quitter le Sénégal en masse. Constatez votre échec et rendez nous compte de votre gestion ni plus ni moins.
Au lieu de s’acharner sur notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye puisqu’il est à la recherche de preuves, pourquoi, il ne consulte pas ce rapport pour mesurer l’ampleur de ces financements et de chercher en toute objectivité comment ils ont été utilisés par les pouvoirs publics ? Ou à tout le moins de vérifier si les fonds n'ont pas été utilisés pour d’autres finalités ? Si, c’est le cas, nous sommes dans le cadre d’abus de biens sociaux et il aura donc l'opportunité de poursuivre les mis en cause.
Je saisis de cette opportunité pour interpeller la société civile sénégalaise sur la question des financements de l'UE contre l’immigration clandestine. Notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye, n’a rien à faire en prison. Au juste, monsieur le procureur Serigne Bassirou Guèye, où en êtes vous avec l’affaire BOUGHAZALY, celle des tortionnaires des camps de redressement de Serigne Modou Kara et les autres dossiers de l’OFNAC etc. Il se fait tard et vous avez du pain sur la place. Assumez votre mission. Le peuple vous observe.
massambandiaye2012@gmail.com
Annexe 2 : Répertoire des projets et programmes mise en œuvre
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via gqrds
En quoi le simple fait de poser des questions sur la manière dont sont gérés et/ou utilisés les fonds de l’Union Européenne destinés à la lutte contre l’immigration clandestine, peut-il être assimilé à une volonté de porter atteinte à l’honorabilité de l’Etat du Sénégal ? Au juste, est-ce un délit, aujourd’hui à Ndoumbélane, d’interpeller nos autorités publiques sur la question migratoire lorsqu’on sait que des milliers de nos concitoyens ont perdu la vie en essayant de fuir ce pays de trous à rats ?
S’il ne nous est plus permis de donner notre opinion sur la marche du pays, que le chef de clan Macky Sall nous le dise ou qu’il ait tout simplement le courage de légiférer sur cette question, à partir du moment où il détient à ce jour tous les pouvoirs et agit au quotidien en dictateur. Même par effronterie, si cette idée périlleuse pour son régime liberticide venait à être matérialisée en procédant à l’arrestation de toutes les personnes qui dénoncent les scandales et le pillage de nos ressources publiques, le chef de clan Macky Sall n’arrivera jamais à éteindre le flambeau de la liberté, notre droit non négociable de critiquer en toute objectivité sa politique. Que reproche-t-on à notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye ? Exprimer le fond de sa pensée en touchant du doigt là où ça fait très mal et qui au demeurant, continue de hanter le sommeil de nos gouvernants : les milliers de morts ensevelis sous les eaux depuis 2005.
Pourtant, il n’est pas le premier à soulever la question de l’utilisation des fonds européens contre l’immigration clandestine et de leur impact réel sur le sort des personnes et /ou des zones de départ des migrants. Et, ce n’est pas un secret de polichinelle. Le seul tort de notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye, aux yeux de la justice politicienne du chef de clan Macky Sall, est d’avoir eu l’outrecuidance de porter cette question sur la place publique et en le rendant accessible au citoyen lambda en utilisant le Wolof comme vecteur de communication.
L’arrestation de notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye m’a fortement indigné et m’a poussé à essayer de trouver des réponses ou une ébauche de réponses à ses interrogations légitimes, et qui, malheureusement énervent Macky Sall, au point qu’il actionne ses justiciers en vue de le réduire au silence. Sur ce, je vous livre le résultat de mes recherches, qui sont pourtant à portée de main (il suffit juste d’un clic : sn.boell.org / Une avalanche de financements pour des résultats mitigé…….), et que toute proportion gardée, peuvent nous permettre d’avoir une vue sur les importants flux financiers que nos partenaires au développement et principalement l’Union Européenne ont mis sur la table de 2005 à 2019 pour la lutte contre l’immigration clandestine. Au bas mot, ces flux financiers sont de l’ordre de 193 700 000 EUROS / 126 440 634 936, 75 Francs CFA.
Mieux, le rapport de l’étude - bilan sur les projets et programmes migratoires au Sénégal de 2005 à 2019, plafonne les fonds européens destinés à la lutte contre l’immigration clandestine à hauteur de 200 milliards de Francs CFA / environ 305 millions d’Euros. Cette étude a été commandée par la Fondation HEINRICH BOLL DU SÉNÉGAL. En tout état de cause, les deux régimes siamois du PDS et l’APR en matière de scandales nous doivent des explications en bonne et due forme.
Au lieu de gesticuler ou de bander les muscles en poursuivant une chasse aux sorcières à l’encontre de citoyens sénégalais qui ne font que s’interroger sur les fonds octroyés par nos partenaires au développement, dites - nous où sont passés tout simplement cette manne financière ? Nos concitoyens ont le droit de savoir à partir du moment où et ce malgré l’appui financier de l’UE, nos jeunes continuent de plus belle à quitter le Sénégal en masse. Constatez votre échec et rendez nous compte de votre gestion ni plus ni moins.
Au lieu de s’acharner sur notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye puisqu’il est à la recherche de preuves, pourquoi, il ne consulte pas ce rapport pour mesurer l’ampleur de ces financements et de chercher en toute objectivité comment ils ont été utilisés par les pouvoirs publics ? Ou à tout le moins de vérifier si les fonds n'ont pas été utilisés pour d’autres finalités ? Si, c’est le cas, nous sommes dans le cadre d’abus de biens sociaux et il aura donc l'opportunité de poursuivre les mis en cause.
Je saisis de cette opportunité pour interpeller la société civile sénégalaise sur la question des financements de l'UE contre l’immigration clandestine. Notre compatriote, monsieur Boubacar Sèye, n’a rien à faire en prison. Au juste, monsieur le procureur Serigne Bassirou Guèye, où en êtes vous avec l’affaire BOUGHAZALY, celle des tortionnaires des camps de redressement de Serigne Modou Kara et les autres dossiers de l’OFNAC etc. Il se fait tard et vous avez du pain sur la place. Assumez votre mission. Le peuple vous observe.
massambandiaye2012@gmail.com
Annexe 2 : Répertoire des projets et programmes mise en œuvre
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Projet et programme | Objectifs | Structures de mise en œuvre | Financements mobilisés | Bailleurs de fonds | Durée |
Projet de renforcement des capacités de gestion de la migration et de lutte contre la migration irrégulière | Lutter contre la migration irrégulière | OIM | 1,2 millions d’euros. | Union euro péenne |
Mars à oc tobre 2017 |
Programme d’Appui aux Initiatives de Solidarité pour le Développement | Promouvoir le co-développement dans les régions d’origine à travers l’organisation de missions d’experts séné galais en France et de volontaires de la solidarité et financement de projets de développement local portés par des associations des migrants établis en France en faveur de leur localité d’origine | Direction de la coopération technique Agence de développe ment et d’encadrement des PME (ADEPME) (Direction générale d'appui aux Sénégalais de l’extérieur (DGASE) |
Le financement est passé de plus de 4 millions d’euros pour la période 2005 à 2008, à 9 millions d’euros de 2009 à 2011. Il a été financé à hauteur de plus de 2 millions d’euros pour la période 2013-2016. | France (AFD) Sénégal |
Début en 2005 et toujours en cours |
Transfer of Knowledge Through Expatriate Nationals (TOKTEN) | Mobiliser l’expertise de la Diaspora sénégalaise hautement qualifiée pour le développement économique et social du Sénégal. | PNUD | 775 560 dollars US dont 500 000 du PNUD et 275 000 au titre de la contribution du Sénégal | PNUD État du Sénégal |
2009-2012 |
Migration pour le Développement en Afrique (MIDA) | Mobiliser les compétences des migrants sénégalais pour le développement du pays à travers des projets agricoles au Sénégal portés par des associations de la diaspora et des migrants ainsi que des projets de création d'entreprises par des femmes migrantes sénégalaises | OIM | Entre 8 et 2 millions de dollars US | Union euro ... |
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