
Des concessions immergées, des véhicules submergés par les eaux, des routes impraticables, des rues et avenues inondées. C’est l’image qu’offre la ville aux deux gares. Après chaque pluie, le décor est révoltant. Partout dans la ville, on patauge. Les populations, livrées à elles-mêmes et délaissées à tort, se démènent pour surmonter la furie des eaux. Ce, au moment où le plan décennal de lutte contre les inondations (2012- 2022) qui a englouti 750 milliards FCFA, est presque devenu un « échec ».
Avec les premières fortes précipitations enregistrées presque deux jours durant dans la ville, les Thiessois ont renoué avec le calvaire. « Nous sommes très peinés. Cette fois-ci, nous passons à la vitesse supérieure pour interpeller directement le président Macky Sall, plutôt que de nous arrêter à nous adresser au ministre incompétent qui ne règle jamais le problème.
A Nguinth, nous sommes dans des situations extrêmement difficiles, insupportables. Plusieurs ministres sont déjà passés nous voir pour notre recasement mais jamais ils n’ont tenu leurs promesses », se désole Modou Diouf, un sinistré et demeurant au quartier Nguinth. Des nuisances qui n’épargnent pas les autres quartiers de Thiès. Ce, quand on sait que les millimètres reçus ces dernières heures ont encore mis à nu les difficultés d’assainissement dans la cité du rail. Entre autres désagréments occasionnés par ces dernières averses abattues sur Thiès.
D'après Le Témoin, les habitants des populeux quartiers de Silmang, Darou Salam 1 et 2, Bagdad, entre autres sont coupés du reste de la ville. Le long et vaste boulevard des hautes tensions s’étant transformé en une véritable rivière. Des sinistrés de la commune de Thiès-Est, dans tous leurs états, déplorent l’inefficacité du Plan Orsec qui est presque « inexistant ». Ces sinistrés déplorent le fait que Thiès soit malade de ses dirigeants. De l’avenue Aynina Fall à Sampathé, en passant par d’autres quartiers, comme chaque hivernage, plusieurs concessions sont englouties par les eaux pluviales. Des familles qui sont dans le désarroi total, renouvellent leur demande d’aide d’urgence auprès des autorités compétentes. Lesquelles, malheureusement, ne tiennent jamais promesse.
La non-reprise des chantiers de Thiès est la cause principale des inondations
Dans la ville aux-deux-gares, ce sont donc plusieurs milliers de personnes qui sont affectées par les inondations. En particulier au niveau des quartiers bas, Nguinth, 10ème RIAOM, Hersent, Sampathé, entre autres, où les riverains n’ont pas dissimulé leur colère pour dénoncer la non reprise jusqu’ici des chantiers de Thiès qui est la cause principale des inondations dans la Cité du Rail. Des chantiers inachevés, près d’une vingtaine d’années après le programme spécial Indépendance (4-4-44), qui devaient surtout permettre, à l’intérieur de la ville, de faire de grands investissements dont des ouvrages d’assainissement autour de l’ouvrage du grand canal de Keur Mame El Hadji dans la commune Thiès-Nord, qui fait 4 mètres de large sur 2 mètres de profondeur pour le drainage de toutes les eaux venant de la zone de Thiès-Est.
L’ouvrage devait en même temps être connecté avec un autre plus grand et qui devait partir de la gare routière, en passant par la base militaire de Thiès Diakhao, Nguinth horticole, jusqu’à la vallée de Fandène. De l’avis de certains experts en la matière, « les trois communes sont situées dans une cuvette et les eaux de pluie, qui viennent du plateau de Diass et d’Allou Kagne, se déversent dans la cité du rail. Ils estiment aussi qu’avec la déforestation avancée et le changement climatique, la commune de Thiès Nord ne cesse d’enregistrer d’énormes dégâts, parce qu’étant le réceptacle des eaux. Cependant, estime notre interlocuteur, si les travaux avaient été faits comme le souhaitait le plan directeur d’assainissement, il n’y aurait pas de dégâts.
Avec les premières fortes précipitations enregistrées presque deux jours durant dans la ville, les Thiessois ont renoué avec le calvaire. « Nous sommes très peinés. Cette fois-ci, nous passons à la vitesse supérieure pour interpeller directement le président Macky Sall, plutôt que de nous arrêter à nous adresser au ministre incompétent qui ne règle jamais le problème.
A Nguinth, nous sommes dans des situations extrêmement difficiles, insupportables. Plusieurs ministres sont déjà passés nous voir pour notre recasement mais jamais ils n’ont tenu leurs promesses », se désole Modou Diouf, un sinistré et demeurant au quartier Nguinth. Des nuisances qui n’épargnent pas les autres quartiers de Thiès. Ce, quand on sait que les millimètres reçus ces dernières heures ont encore mis à nu les difficultés d’assainissement dans la cité du rail. Entre autres désagréments occasionnés par ces dernières averses abattues sur Thiès.
D'après Le Témoin, les habitants des populeux quartiers de Silmang, Darou Salam 1 et 2, Bagdad, entre autres sont coupés du reste de la ville. Le long et vaste boulevard des hautes tensions s’étant transformé en une véritable rivière. Des sinistrés de la commune de Thiès-Est, dans tous leurs états, déplorent l’inefficacité du Plan Orsec qui est presque « inexistant ». Ces sinistrés déplorent le fait que Thiès soit malade de ses dirigeants. De l’avenue Aynina Fall à Sampathé, en passant par d’autres quartiers, comme chaque hivernage, plusieurs concessions sont englouties par les eaux pluviales. Des familles qui sont dans le désarroi total, renouvellent leur demande d’aide d’urgence auprès des autorités compétentes. Lesquelles, malheureusement, ne tiennent jamais promesse.
La non-reprise des chantiers de Thiès est la cause principale des inondations
Dans la ville aux-deux-gares, ce sont donc plusieurs milliers de personnes qui sont affectées par les inondations. En particulier au niveau des quartiers bas, Nguinth, 10ème RIAOM, Hersent, Sampathé, entre autres, où les riverains n’ont pas dissimulé leur colère pour dénoncer la non reprise jusqu’ici des chantiers de Thiès qui est la cause principale des inondations dans la Cité du Rail. Des chantiers inachevés, près d’une vingtaine d’années après le programme spécial Indépendance (4-4-44), qui devaient surtout permettre, à l’intérieur de la ville, de faire de grands investissements dont des ouvrages d’assainissement autour de l’ouvrage du grand canal de Keur Mame El Hadji dans la commune Thiès-Nord, qui fait 4 mètres de large sur 2 mètres de profondeur pour le drainage de toutes les eaux venant de la zone de Thiès-Est.
L’ouvrage devait en même temps être connecté avec un autre plus grand et qui devait partir de la gare routière, en passant par la base militaire de Thiès Diakhao, Nguinth horticole, jusqu’à la vallée de Fandène. De l’avis de certains experts en la matière, « les trois communes sont situées dans une cuvette et les eaux de pluie, qui viennent du plateau de Diass et d’Allou Kagne, se déversent dans la cité du rail. Ils estiment aussi qu’avec la déforestation avancée et le changement climatique, la commune de Thiès Nord ne cesse d’enregistrer d’énormes dégâts, parce qu’étant le réceptacle des eaux. Cependant, estime notre interlocuteur, si les travaux avaient été faits comme le souhaitait le plan directeur d’assainissement, il n’y aurait pas de dégâts.
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