
« Nous sommes morts à plus de 45%, de manque de moyens, nous sommes morts de mauvais traitement, nous sommes morts de manque de toit, nous sommes morts de ménages éclatés, nous sommes morts de crise de dignité familiale, parce que quand un père de famille ne peut plus acheter du sel chez lui, ne peut plus acheter de la bougie chez lui, quand il ne peut plus acheter une ardoise pour son enfant, vous savez ce que cela fait ? Qu'est ce qu'on doit représenter chez nous ? Et ça c'est la crise de dignité et nous voulons retrouver notre dignité et c'est le président de la République qui peut nous aider pour cela».
Cet appel pathétique a été lancé au Président Macky Sall par Mohamadou Moustapha Diagne porte-parole du cadre unitaire de la Sotrac, Sias, Ama Sénégal hier lors de l'assemblée générale des ex travailleurs de ces sociétés dissoutes tenue au terminus Liberté 5.
Selon le porte-parole, leur souffrance a trop duré et le Président Sall avait promis d'y mettre un terme. C'est pourquoi ils ont tenu à lui rappeler ses promesses. Faisant l'historique de leur grève de la faim du mois d’août qui avait duré trois semaines, Amadou Moustapha Diagne de dire que le Président Sall, qui était hors du pays en ce moment, leur avait envoyé des émissaires, en l’occurrence son ministre du Travail Samba Sy, Innocence Ntap Ndiaye et une forte délégation pour leur demander, au nom du chef de l’État, de surseoir au mot d'ordre de grève de la faim jusqu'à son retour pour qu'il prenne définitivement en charge ce problème afin qu'il soit réglé, a rappelé le porte-parole.
Ce qui, selon Moustapha Diagne n'était pas chose facile, vu ce nombre de camarades qui leur mettait la pression pour qu'ils continuent le mouvement. Malgré tout, ils ont cru aux propos des émissaires et arrêté leur grève. Et contre vents et marées, ils ont pris sur eux de surseoir leur mouvement de grève. Ainsi, des conditions avaient été posées, car rappelle le porte-parole, le pays était dans une situation extrêmement tumultueuse car il y avait les élections législatives qui venaient de finir, il y avait aussi l'installation de l'Assemblée nationale qui se profilait, de même que celle du nouveau gouvernement, autant de facteurs qui demandaient au président de se concentrer dessus.
« C'est pour cela que nous l'avons accompagné afin qu'il puisse sortir des ténèbres", a déclaré Moustapha Diagne
. "Maintenant que c'est chose faite, ce que nous attendons de lui c'est le retour d'ascenseur", a laissé entendre le porte-parole. Qui ajoute que les ex-travailleurs ont trop souffert et attendent du chef de l’État qu'il respecte ses engagements en leur payant les treize milliards qu'il leur doit. Une somme qu'il peut régler s'il le veut, car ils entendent toujours dire que l’État est liquide.
Même s'il dit ne pas donner d'ultimatum au chef de l’État, Moustapha Diagne a déclaré qu'il doit respecter ses engagements et les recevoir comme convenu, afin que ce problème soit définitivement réglé. Faute de quoi, ils seront obligés de suivre les directives de la base et advienne que pourra a-t-il averti.
Tribune
Cet appel pathétique a été lancé au Président Macky Sall par Mohamadou Moustapha Diagne porte-parole du cadre unitaire de la Sotrac, Sias, Ama Sénégal hier lors de l'assemblée générale des ex travailleurs de ces sociétés dissoutes tenue au terminus Liberté 5.
Selon le porte-parole, leur souffrance a trop duré et le Président Sall avait promis d'y mettre un terme. C'est pourquoi ils ont tenu à lui rappeler ses promesses. Faisant l'historique de leur grève de la faim du mois d’août qui avait duré trois semaines, Amadou Moustapha Diagne de dire que le Président Sall, qui était hors du pays en ce moment, leur avait envoyé des émissaires, en l’occurrence son ministre du Travail Samba Sy, Innocence Ntap Ndiaye et une forte délégation pour leur demander, au nom du chef de l’État, de surseoir au mot d'ordre de grève de la faim jusqu'à son retour pour qu'il prenne définitivement en charge ce problème afin qu'il soit réglé, a rappelé le porte-parole.
Ce qui, selon Moustapha Diagne n'était pas chose facile, vu ce nombre de camarades qui leur mettait la pression pour qu'ils continuent le mouvement. Malgré tout, ils ont cru aux propos des émissaires et arrêté leur grève. Et contre vents et marées, ils ont pris sur eux de surseoir leur mouvement de grève. Ainsi, des conditions avaient été posées, car rappelle le porte-parole, le pays était dans une situation extrêmement tumultueuse car il y avait les élections législatives qui venaient de finir, il y avait aussi l'installation de l'Assemblée nationale qui se profilait, de même que celle du nouveau gouvernement, autant de facteurs qui demandaient au président de se concentrer dessus.
« C'est pour cela que nous l'avons accompagné afin qu'il puisse sortir des ténèbres", a déclaré Moustapha Diagne
. "Maintenant que c'est chose faite, ce que nous attendons de lui c'est le retour d'ascenseur", a laissé entendre le porte-parole. Qui ajoute que les ex-travailleurs ont trop souffert et attendent du chef de l’État qu'il respecte ses engagements en leur payant les treize milliards qu'il leur doit. Une somme qu'il peut régler s'il le veut, car ils entendent toujours dire que l’État est liquide.
Même s'il dit ne pas donner d'ultimatum au chef de l’État, Moustapha Diagne a déclaré qu'il doit respecter ses engagements et les recevoir comme convenu, afin que ce problème soit définitivement réglé. Faute de quoi, ils seront obligés de suivre les directives de la base et advienne que pourra a-t-il averti.
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