
Le Professeur d’Histoire à l’université de Columbia aux Etats Unis, Mamadou Diouf, estime que le débat sur une éventuelle 3e candidature de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, alimenté de plus en plus par ses partisans, est un non-événement.
Invité du jour de l’émission "Objection" de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 30 octobre 2022, l’ancien Maître assistant d’histoire moderne et contemporaine à l’université CheikhAnta Diop de Dakar (en 1989) a indiqué que cette question de la troisième candidature du Président a été définitivement réglée par les résultats issus des élections législatives du 31 juillet dernier.
« Ceux qui poussent Macky à se présenter disent que c’est le deuxième quinquennat et ceux qui sont contre disent que c’est un troisième mandat et, la Constitution ne permet pas justement ce 3e mandat. Mais, rappelez-vous que je vous avais dit que les élections législatives vont effectivement, être une occasion où les Sénégalais vont dire clairement, je ne dis pas seulement au Président Macky Sall mais à tous ceux qui font du bruit autour de la possibilité de sa candidature en 2024, que ça ce n’est pas possible.
Les Sénégalais ont effectivement fait ça, en votant pour une Assemblée nationale où l’opposition et le pouvoir sont presque à égalité des sièges. Donc, cette question a été définitivement réglée par les résultats de ces élections», a souligné Pr. Mamadou Diouf. Avant de faire remarquer dans la foulée : « Ce 3e mandat est une idée qui ne devrait même pas être débattue, parce que c’est réglé par la Constitution sénégalaise. Tous ceux qui se sont targués d’avoir participé à la rédaction de cette Constitution, ont tous répété jusqu’à maintenant, qu’un 3e mandat était impossible. D’ailleurs, on a aujourd’hui d’anciens Premiers ministres, d’anciens ministres mais aussi des ministres actuels, même s’ils ne le disent pas très clairement, qui sont d’avis que le 3e mandat est impossible ».
Poursuivant son argumentaire sur ce débat, l’historien sénégalais, titulaire de la chaire Leiner family d’études africaines et directeur de l’Institut d’études africaines de l’Université Columbia à New York, a ainsi tenu à prévenir que le Sénégal va plonger dans une crise en cas de 3e candidature pour l’actuel chef de l’Etat. « Pour matérialiser cette idée de 3e mandat, il va bien falloir au moins qu’une institution décide que c’était possible parce que la Constitution lue, d’une certaine manière, dit que c’est impossible. Dans ce cas, il faut changer la Constitution. Mais, la question est de savoir si le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), dispose d’une majorité à l’Assemblée pour amender cette Constitution».
Avec Sud Quotidien
Invité du jour de l’émission "Objection" de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 30 octobre 2022, l’ancien Maître assistant d’histoire moderne et contemporaine à l’université CheikhAnta Diop de Dakar (en 1989) a indiqué que cette question de la troisième candidature du Président a été définitivement réglée par les résultats issus des élections législatives du 31 juillet dernier.
« Ceux qui poussent Macky à se présenter disent que c’est le deuxième quinquennat et ceux qui sont contre disent que c’est un troisième mandat et, la Constitution ne permet pas justement ce 3e mandat. Mais, rappelez-vous que je vous avais dit que les élections législatives vont effectivement, être une occasion où les Sénégalais vont dire clairement, je ne dis pas seulement au Président Macky Sall mais à tous ceux qui font du bruit autour de la possibilité de sa candidature en 2024, que ça ce n’est pas possible.
Les Sénégalais ont effectivement fait ça, en votant pour une Assemblée nationale où l’opposition et le pouvoir sont presque à égalité des sièges. Donc, cette question a été définitivement réglée par les résultats de ces élections», a souligné Pr. Mamadou Diouf. Avant de faire remarquer dans la foulée : « Ce 3e mandat est une idée qui ne devrait même pas être débattue, parce que c’est réglé par la Constitution sénégalaise. Tous ceux qui se sont targués d’avoir participé à la rédaction de cette Constitution, ont tous répété jusqu’à maintenant, qu’un 3e mandat était impossible. D’ailleurs, on a aujourd’hui d’anciens Premiers ministres, d’anciens ministres mais aussi des ministres actuels, même s’ils ne le disent pas très clairement, qui sont d’avis que le 3e mandat est impossible ».
Poursuivant son argumentaire sur ce débat, l’historien sénégalais, titulaire de la chaire Leiner family d’études africaines et directeur de l’Institut d’études africaines de l’Université Columbia à New York, a ainsi tenu à prévenir que le Sénégal va plonger dans une crise en cas de 3e candidature pour l’actuel chef de l’Etat. « Pour matérialiser cette idée de 3e mandat, il va bien falloir au moins qu’une institution décide que c’était possible parce que la Constitution lue, d’une certaine manière, dit que c’est impossible. Dans ce cas, il faut changer la Constitution. Mais, la question est de savoir si le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), dispose d’une majorité à l’Assemblée pour amender cette Constitution».
Avec Sud Quotidien
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